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JPMorgan Healthcare Conference (Partie 3) : Des pistes face à la problématique des remboursements

Avec Nanobiotix à la JPMorgan Healthcare Conference

NanoXray

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EXCLUSIF - Au troisième jour de leur venue à San Francisco, l’équipe de Nanobiotix a déjà rencontré bon nombre d’investisseurs, d’industriels, ou de banquiers. « La JPM étant de façon générale un bon baromètre pour la teneur des mois à venir, nous sommes ravis de constater qu’il règne clairement un bon sentiment, les différents acteurs avec qui nous discutons apparaissent pleins d’entrain par rapport à l’année passionnante qui vient de s’écouler et à et celle qui vient », indique Laurent Levy.

« Mardi soir nous avons assisté à une conférence d’EY qui a rappelé à juste titre que la biotech avait le segment le plus performant du Nasdaq en 2014. Cela a d’ailleurs été le cas aussi à la Bourse de Paris. Les intervenants ont jugé qu’il n’y avait pas de raison pour que la tendance s’érode et le début de l’année 2015 va dans ce sens. C’est donc un message de confiance en l’avenir qu’a délivré le cabinet, sans occulter toutefois les défis de long terme. Parmi ceux-ci, EY a soulevé principalement la question du coût et du remboursement des traitements ».

«  La notion de médecine personnalisée, rappelle le patron de Nanobiotix, renvoie dans l’immense majorité des cas à un traitement offrant une forte efficacité sur une population relativement restreinte – et un prix élevé. Or les calculs montrent que si on veut traiter, ne serait-ce que dans le cancer, toutes les sous-populations de patients possibles aux prix actuels des meilleurs traitements, le système ne tient pas. Les pharmas ont tous en tête l’exemple de Gilead dont le médicament Sovaldi, bien qu’améliorant radicalement le traitement de l’hépatite C, a été assez challengé par les payeurs ».

« La question du remboursement suscite aujourd’hui beaucoup de réflexions. Une piste évoquée serait de regrouper différents industriels pour offrir des packages. Ainsi pour certains cancers l’approche la plus efficace peut consister à administrer trois voire quatre molécules différentes. Plutôt que de demander quatre tarifs et quatre remboursements, en diluant la marge de quatre industriels, ceux-ci pourraient se rapprocher pour proposer un package thérapeutique. C’est le boss de Novartis notamment qui défend cette piste », explique Laurent Levy. Ce type de mutualisation permettrait aussi des économies de frais (marketing, distribution).

Cette question est désormais abordée dans toutes les discussions, ce qui conforte Nanobiotix dans son approche fondée sur la nanomédecine, donc une médecine fondée sur des principes physiques. « La nanomédecine n’est pas impactée par l’individualité biologique des patients, de ce fait elle ne se limite pas à une population restreinte de patients : nous ne sommes donc pas obligés d’appliquer les ratios typique de la médecine personnalisée pour rentabiliser le développement des traitements. Lorsqu’on discute avec des groupes pharmaceutiques, l’argument de pouvoir traiter un grand nombre de patients sans être freiné par la variabilité biologique est un argument qui fait mouche ».

Lire la Partie 1 : LIEN ICI

Lire la Partie 2 : LIEN ICI

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