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Nouvelle séance de rebond pour Cellectis

Depuis son IPO au NASDAQ, le titre suit un parcours en dents-de-scie.

L’action Cellectis rebondissait vendredi pour la troisième séance d’affilée, gagnant 1,44 % à 31,62 euros sur Euronext Paris (mais plus fortement pour l’American Depositary Share CLLS qui gagnait 3,02 % à 35,49 dollars, l'une des plus fortes hausses du compartiment des biotechs au Nasdaq), dans la foulée des dernières annonce de la société spécialisée dans l’immuno-oncologie.

Au départ du mouvement de hausse sur le titre, Cellectis a fait part mercredi du franchissement d’un jalon dans le cadre de son partenariat avec Servier, actuellement la collaboration la plus avancée de Cellectis (autour du composé UCART19). Ce jalon a trait au développement préclinique de deux nouveaux candidats médicaments innovants ciblant les tumeurs solides. Une première puisque tous les autres programmes en cours chez Cellectis touchent soit au myélome soit à la leucémie (leucémie lymphoblastique aiguë et leucémie lymphoïde chronique s’agissant de UCART19).

Cellectis recevra de Servier un paiement dont le montant n’a pas été divulgué. On sait seulement que le programme de recherche, de développement et potentiellement de commercialisation signé entre Servier et Cellectis pourrait aller jusqu’à cinq candidats médicaments et pourrait rapporter à la biotech 850 millions de dollars de milestones toutes indications confondues (hors royalties).

Par ailleurs, la filiale de Cellectis dédiée à l’agronomie, rebaptisée récemment Calyxt, a annoncé le début des essais en champ d’une nouvelle variété de pomme de terre résistant au froid (sous 5/6 % celcius, les variétés les plus communément cultivées se mettent à produire une toxine cancérigène, raison pour laquelle il ne faut jamais stocker les pommes de terre crues au réfrigérateur). Cette caractéristique entraîne d’importantes pertes pour les industriels de l’agroalimentaire spécialisés dans la production de solanum tuberosum... L’annonce a remis en lumière le potentiel de Calyxt, qui ne semble plus correspondre au cœur de métier de Cellectis dans l’oncologie et qui pourrait dès lors être scindé ou revendu.

Techniquement, le titre Cellectis (voir aussi l’analyse croisée de Sacha avec Nicolas Chéron sur la valeur) vient de connaître deux épisodes baissiers.

Sitôt effectuée l'IPO au 25 mars, deux mois de baisse ont réduit la valorisation de 33 %. Ensuite un brutal rebond (+54 % en sept séances) s’est opéré, favorisé notamment par la rumeur d’un intérêt de Pfizer pour racheter Cellectis. Finalement, c'est une nouvelle phase de baisse qui s’est installée, ramenant le titre au contact d’un support oblique testé à plusieurs reprises depuis le début de l’année. La sortie de cette deuxième phase de baisse pourrait donc libérer un nouveau potentiel sur le titre.

CELLECTIS YTD

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